La Plateforme ELSA est portée par 4 associations membres françaises qui mutualisent leurs compétences pour mieux soutenir et accompagner leurs associations
partenaires en Afrique francophone : le PLANNING FAMILIAL, SIDACTION, SOLIDARITÉ SIDA, SOLTHIS.
Le saviez vous ? Pour chaque période, une des 4 associations membres est cheffe de file du projet, ce qui veut dire qu’elle porte la responsabilité de la gestion des fonds destinés aux actions et des ressources humaines de la Plateforme ELSA. Actuellement, l’association cheffe de file est SIDACTION.
Créée en 1956 sous le nom de « La maternité heureuse » dans l’objectif de diffuser l’information sur le contrôle des naissances, l’association devient en 1960 le « Mouvement Français pour Le Planning Familial » (MFPF) dit « Le Planning Familial » et adhère à l’International Planned Parenthood Federation (IPPF). Aujourd’hui, le Planning Familial œuvre prioritairement à l’amélioration et à l’affirmation des droits des femmes, à l’égalité des sexes et à la lutte contre les discriminations liées au genre ou à l’orientation sexuelle.
Parce que les droits fondamentaux des femmes sont loin d’être reconnus partout dans le monde, Le Planning s’engage pour défendre et promouvoir les droits des femmes dans les instances internationales : il s’agit d’enjeux importants de mobilisation avec d’autres acteurs et partenaires (IPPF, réseaux féministes et de lutte contre le sida….). Et ce, notamment dans la défense du droit à l’avortement en Europe ou à l’ONU, face à l’offensive des gouvernements conservateurs.
Le Planning Familial dénonce aussi toute justification des violences envers les femmes au nom de la religion ou des traditions. Il défend le droit à une éducation à la sexualité pour les jeunes ou la promotion du préservatif féminin…
L’échange d’expériences et de pratiques avec des associations d’autres pays est au cœur de l’engagement international du Planning Familial. Ses associations initient des actions avec des organisations de femmes du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest. Au-delà de la proximité linguistique, le choix des régions est influencé par les interventions auprès des populations immigrées en France. L’interdépendance forte des problématiques vécues par les femmes immigrées et les femmes d’Afrique (excision, mariage forcé, codes de la famille…) a conduit Le Planning à s’engager ici et là-bas.
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Sidaction, association qui lutte contre le sida en France depuis 1994 et à l’international depuis 2001, est consciente depuis toujours des enjeux de l’épidémie dans le monde, et accorde chaque année un montant de ses dons collectés grâce à la générosité de ses donateurs, à des structures associatives et à des programmes d’aide aux malades. Ainsi, en 2019, 5,26 millions d’euros ont été alloués au renforcement de capacités et au développement de 34 projets portés par 30 associations partenaires et réparties dans 18 pays.
Ces aides sont accordées à des projets qui permettent la prise en charge médicale, psychologique et sociale des personnes vivant avec le VIH, de développer des projets de formation et de couvrir une partie des coûts administratifs et logistiques des associations partenaires soutenues.
Afin de lutter contre le VIH pédiatrique, Sidaction soutient des projets portés par les associations de lutte contre le sida visant à garantir aux enfants exposés, infectés et affectés, prévention et soins depuis la prévention de la transmission mère enfant jusqu’à la santé sexuelle et reproductive des adolescent.es. Forte de l’expertise développée lors de la mise en œuvre du programme Grandir, un programme de renforcement des capacités et de soutien au développement de la prise en charge pédiatrique dans 10 pays subsahariens, dans un double objectif de réduction du nombre d’enfants infectés par le VIH et d’amélioration des soins et du suivi de ces derniers, Sidaction, au regard des résultats probants, a lancé avec ses partenaires un projet pour mieux répondre aux besoins spécifiques des jeunes vivant avec le VIH. Ce projet a pour objectif d’améliorer l’offre et la qualité des services proposés aux ados/jeunes, et renforcer le leadership de ces derniers dans la lutte contre le VIH. Il est également mis en œuvre avec le réseau Grandir Ensemble, né du programme Grandir et soutenu par Sidaction, et qui vise à défendre, promouvoir l’expertise de ses membres et stimuler une réponse globale et efficace à la prévention et à la prise en charge du VIH/sida chez les enfants et adolescent.e.s en Afrique.
→ En savoir plus sur l’action de Sidaction à l’international
Solidarité Sida ne vit pas de dons ni de subventions. Pour pouvoir financer ses actions de prévention ou des programmes d’aide aux malades à travers le monde, l’association a choisi de dégager des fonds au travers d’initiatives ou d’événements culturels qu’elle produit et organise, comme les Solidays.
Afin d’agir au plus près des malades, le Fonds Solidarité Sida Afrique s’est toujours voulu complémentaire de l’action menée par d’autres associations. Parce qu’elles sont installées au cœur des populations, elles sont souvent les plus à même d’aider les malades au quotidien, en accordant une attention particulière aux populations les plus vulnérables et exclues des systèmes de soins, en assurant, quand le contexte le permet, le lien avec les structures sanitaires publiques. Les systèmes d’entraide y sont performants et les compétences de plus en plus nombreuses et reconnues. Leur expertise du terrain est inestimable. À Solidarité Sida, le mot d’ordre a toujours été de « faire avec et non à la place de ». Dans une visée à long terme, le renforcement de la société civile est primordial pour lutter efficacement contre le VIH/sida. C’est dans cet esprit que l’association s’attache, autant que possible, à consolider l’autonomie de ses partenaires et à leur permettre de garantir une qualité de service et une approche globale de prise en charge.
Le Fonds Afrique finance les projets et les moyens humains et techniques indispensables pour leur mise en œuvre. En complément des dépenses directement liées aux projets, les frais de structure et de fonctionnement sont également pris en charge. Cette démarche et ce soutien, rares chez les autres bailleurs, se justifient par la volonté du Fonds Afrique d’accompagner les associations dans leur professionnalisation.
→ En savoir plus sur le Fonds Solidarité Sida Afrique
ONG experte en santé mondiale, Solthis est née de l’engagement de médecins de l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière pour promouvoir l’accès aux soins et notamment aux traitements contre le VIH/sida. Forte de ses 18 ans d’expérience, Solthis s’engage aujourd’hui dans des enjeux sanitaires majeurs et milite pour le respect du droit à la santé et l’accès à la santé pour tout·es.
Solthis a été créée initialement pour combattre l’épidémie de VIH et permettre un accès large à une prise en charge de qualité et pérenne. Malgré des avancées considérables, la situation reste préoccupante en Afrique de l’Ouest et du Centre. Solthis s’est concentrée à ses débuts sur l’accès aux traitements. Actuellement Solthis poursuit aussi ces efforts à travers nos projets pour améliorer la qualité de la prise en charge avec la mobilisation des usagers et de la société civile. Solthis a également contribué au développement de la charge virale dans les centres de prise en charge, développé l’accès au dépistage des parturientes en salle de naissance, au dépistage précoce et au traitement antirétroviral préventif des nouveau-nés, ainsi qu’au traitement antirétroviral des nourrissons infectés par le VIH.
L’objectif de Solthis pour les années à venir sera de poursuivre nos actions et de développer des approches globales de lutte contre le sida qui permettent d’atteindre l’objectif des trois 90′ fixé par la communauté internationale. Ses priorités seront :
- d’améliorer l’accès au dépistage, notamment à travers l’auto test (projet ATLAS)
- d’améliorer la PTME, la prise en charge des enfants exposés au VIH et le traitement des enfants infectés,
- d’améliorer la qualité de la prise en charge avec la mobilisation des usagers et de la société civile, à travers les projets PACTES-2 et EMPOWER-2 en particulier,
- d’améliorer l’utilisation des résultats de la charge virale et en particulier la gestion de l’échec virologique
- d’améliorer le diagnostic et la prise en charge des co-morbidités chez les PVVIH (tuberculose, pathologies cardio-vasculaire, HPV, infections opportunistes…).
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