Guide de suivi et d’évaluation des activités conjointes tuberculose/VIH
Les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont 29 fois (26-31) plus susceptibles de contracter la tuberculose que celles qui ne sont pas atteintes par le VIH et qui vivent dans le même pays. La tuberculose est l’une des principales causes de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH. Elle est responsable d’un décès lié au VIH sur cinq dans le monde. En 2013, un décès imputable à la tuberculose sur quatre dans le monde était associé au VIH. Depuis 2004, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande un ensemble d’interventions appelé « activités conjointes tuberculose/VIH ». On observe des progrès significatifs dans la mise en oeuvre de ces activités au niveau mondial, qui auraient permis de sauver, selon les estimations, 1,3 million de vies entre 2005 et 2011.
Le suivi permanent de la mise en oeuvre et du renforcement des activités conjointes tuberculose/VIH et l’évaluation de leur impact revêtent une importance critique. Ils nécessitent de disposer d’un système de suivi et d’évaluation efficient et efficace. Les programmes nationaux et les autres parties prenantes doivent démontrer de quelle façon ils progressent vers leurs objectifs, ou bien s’ils n’y parviennent pas. Un suivi et une évaluation efficaces permettent d’instaurer plus facilement des mécanismes de responsabilisation entre les programmes, la population qu’ils couvrent et les bailleurs de fonds. Ce guide vise à faciliter ce processus.